« Bombus lucorum » : différence entre les versions
Page créée avec « {{Hyménoptères}} = ''Bombus lucorum'' (Linnaeus, 1761) = Bourdon cul-blanc [2021] – ''Apidae''<br> White-tailed Bumblebee Cette espèce appartient à un groupe de Bourdons très difficile à déterminer (''Bombus terrestris'' {{gr.}})1. Celui-ci comprend près d’une dizaine d’espèce mal dissociables (dont ''Bombus terrestris'' {{Sstr}}) en dehors d’examen microscopique des genitalias ou par analyse ADN. Seules les reines semblent directem... » |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 8 : | Ligne 8 : | ||
Espèce répandue en Europe, plutôt en altitude dans les régions méditerranéennes. La reine vole dès le mois de mars et on voit ces insectes jusqu’en à octobre, les {{m}} apparaissant dès le mois de mai. Colonies plus petites que chez ''[[Bombus terrestris]]''. Elles peuvent être vivantes en hiver. Par ailleurs l’espèce est souvent bivoltine. On a enregistré de rares citations en {{85}} (Mahé 2016), mais il s’agit d’une espèce probablement commune. Connue en outre dans les {{79}} et dans la {{86}}, elle semble manquer en {{16}}. | Espèce répandue en Europe, plutôt en altitude dans les régions méditerranéennes. La reine vole dès le mois de mars et on voit ces insectes jusqu’en à octobre, les {{m}} apparaissant dès le mois de mai. Colonies plus petites que chez ''[[Bombus terrestris]]''. Elles peuvent être vivantes en hiver. Par ailleurs l’espèce est souvent bivoltine. On a enregistré de rares citations en {{85}} (Mahé 2016), mais il s’agit d’une espèce probablement commune. Connue en outre dans les {{79}} et dans la {{86}}, elle semble manquer en {{16}}. | ||
---- | |||
{{Mahé2016}} | {{Mahé2016}} |
Dernière version du 28 avril 2025 à 19:48
![]() |
> Faune > Insectes > Hyménoptères

Bombus lucorum (Linnaeus, 1761)
Bourdon cul-blanc [2021] – Apidae
White-tailed Bumblebee
Cette espèce appartient à un groupe de Bourdons très difficile à déterminer (Bombus terrestris gr.)1. Celui-ci comprend près d’une dizaine d’espèce mal dissociables (dont Bombus terrestris s.str.) en dehors d’examen microscopique des genitalias ou par analyse ADN. Seules les reines semblent directement identifiables et sont notamment difficiles à distinguer de celles de Bombus terrestris. Sa distinction de taxons voisins (Bombus magnus et Bombus cryptarum) est récente et reste discutable. La reine présente deux zones jaune-citron, la première vers l’avant du thorax et la seconde est large au début de l’abdomen. La terminaison de l’abdomen est blanche. Les ouvrières, plus petites, sont similaires. Les ♂ présentent une face jaune, un collier jaune thoracique plus large, de même au niveau de l’abdomen et des anneaux jaunes supplémentaires peuvent exister notamment au niveau de l’arrière du thorax et avant la zone blanche terminale de l’abdomen. Bombus terrestris présente des colorations affadies et moins franches, comme salies, les ♂ ont la face noire. Bombus magnus se trouve plus en altitude. Bombus cryptarum, une espèce plus petite, semble impossible à distinguer sans analyse génétique, mais on pense que les ♂ ont la tête entièrement noire chez cette dernière. Par ailleurs les reines montrent dans leur cas, une avancée du collier thoracique si bien que des poils noirs se trouvent en avant des ailes.
Espèce répandue en Europe, plutôt en altitude dans les régions méditerranéennes. La reine vole dès le mois de mars et on voit ces insectes jusqu’en à octobre, les ♂ apparaissant dès le mois de mai. Colonies plus petites que chez Bombus terrestris. Elles peuvent être vivantes en hiver. Par ailleurs l’espèce est souvent bivoltine. On a enregistré de rares citations en Vendée (Mahé 2016), mais il s’agit d’une espèce probablement commune. Connue en outre dans les Deux-Sèvres et dans la Vienne, elle semble manquer en Charente.
Mahé G. 2016 – Atlas des bourdons armoricains. – En ligne. - ONLINE