Le Plateau de Chambaran1 (aussi nommé Massif des Chambarans ou plus simplement les Chambarans) avec une moyenne de 600-700 m, culmine à 789 m d’altitude (Oppidum du Camp de César, commune de Plan). Il est couvert par une vaste forêt (chênes, châtaigniers, hêtres) parsemée d’étangs et accueillant les têtes de versant de divers cours d’eau de grande qualité. Un camp militaire créé en 1881 et de surface importante (1450 ha) a contribué à préserver le fonctionnement « naturel » des habitats (site Natura 2000) ces dernières décennies. Le Plateau se fond dans les collines dromoises au sud et est limité au nord par la Plaine de Bièvre, à l’ouest par la Vallée du Drôme et au sud-est par la Vallée de l’Isère. Il s’agit du complexe d’étangs continentaux le plus méridional de l’est de la France et forme alors une limite méridionale de répartition pour diverses espèces aux affinités aquatiques. C’est la Sylva de Cambaran telle que précisée dans une charte datée de 1062, ce qui souligne le maintien de la forêt sur cet espace sur près d’un millénaire. Le contexte géologique formé de galets de quartzites mêlés d’argile est très original (« formation de Chambaran »), réputé unique en France. Cette formation est un composés de cailloutis fluviatiles du Villafranchien inférieur (fin du Pliocène). Le Plateau a été préservé de l’érosion glaciaire quaternaire car il n’a pas été touché par les glaciers rhodano-alpins qui ont pris cette « hauteur » entre deux langues de glace. Ce complexe est formé d’un plaquage déposé sur les molasses du Miocène de la mer péri-alpine. Il produit des sols pauvres à tendances acides conduisant à un climax formé d’une chênaie mixte à Molinie. Les vallons les plus humides présentent des zones de Sphaignes formant des tourbières de vallons. Ces caractéristiques géologiques fondent donc l’environnement naturel très particulier du Plateau de Chambaran.
Des espèces remarquées dans les archives des Histoires Naturelles
- Aigle royal (Aquila chrysaetos : Oiseaux) – Cette espèce clairement des montagnes et notamment des Alpes est venue visiter à quelques reprises le Massif des Chambarans. Ceci ajoute à l’attraction de ce Massif aux altitudes modérées pour des espèces des Alpes voisines. Ceci semble être un spécialité des Chambarans !
- Anguille (Anguilla anguilla : Poissons) – Ce Poisson catadrome a subit un déclin spectaculaire au cours des dernières décennies si bien qu’il est classé au plus haut degré de menaces (CR) tant au niveau Mondial, européen et national. Sur le bassin du Rhône son déclin est particulièrement critique et on n’en voit plus en amont de Lyon (Keith & al. 2020). Elle a disparu de nombreuses têtes de bassin où les adultes ne remontent plus. Elle a disparu (RE) de l’Isère, mais visite encore le département de la Drôme où il existe encore des mentions régulières sur les bas affluents des Chambarans par exemple (Deliry & Faton, en prép.). Le rôle des têtes de bassin des Chambarans sont inconnus, mais doivent avoir des caractéristiques acceptables pour la survivance de populations relictuelles de cette espèce qui en fréquent toujours les piémonts.
- Blageon (Telestes soufia : Poissons) – Cette espèce occupe une aire étendue depuis l’arc alpin au centre de la Dalmatie. Elle occupait dans les années 1960 le bassin inférieur du Rhône jusqu’au niveau de Vienne. Ses populations en expansion remontent ensuite jusqu’au Haut-Rhône, ainsi que dans le bassin de l’Ain et dans l’avant pays savoyard. On la trouve désormais dans les Lacs d’Annecy et du Bourget ainsi que sur le bassin de la Saône. Malgré cette dynamique positive, elle est localement en déclin toutefois (Deliry 2017). Keith & al. (2020) signalent sa présence désormais sur les bassins du Léman et du Rhin. En Isère, elle est connue sur le Nord du département (Haut-Rhône), les Chambarans, le bassin de la rivière Isère remontant maintenant jusqu’au niveau du Grésivaudan savoyard. Elle aime les eaux claires à fonds graveleux. C’est une espèce grégaire se reproduisant au printemps. Cette espèce de Poisson autochtone, d’origine méridionale vient ajouter par son expansion spontanée à la Biodiversité des Chambarans.
- Bouvière (Rhodeus amarus : Poissons) – Les Bouvières de France sont autochtones et ne se trouvaient initialement que dans le nord-est du pays. En expansion dès le XIXe siècle, des populations se sont établies aussi loin que la Camargue, où elle arrive dans les années 1980. Les premières indications drômoises disponibles dans la base Entr’Amis remontent à 1998 et les éléments disponibles ici sont insuffisants pour établir la chronologie de l’installation de l’espèce sur le département, mais les plus anciennes restent concentrées sur le fleuve Rhône, alors que dès les années 2010 ont en trouve de plus éloignées comme dans la basse Vallée de l’Isère et les Chambarans (Deliry & Faton, en prép.). On retrouve avec cette exemple la capacité d’accueil des petits cours d’eau des Chambarans pour des espèces autochtones avec une dynamique naturelle en progression.
- Busard cendré (Circus pygargus : Oiseaux) – Cette espèce Vulnérable (VU) en France est en Grave Danger (CR) en Rhône-Alpes sur la période de nidification. En déclin net depuis les années 1990, c’est une espèce migratrice observée entre mars et septembre en Isère (CR) où elle niche principalement dans les Plaines de Bièvre et du Liers, ainsi qu’en moindre nombre sur les Côtes d’Arey et dans les Chambarans.
- Cigogne noire (Ciconia nigra : Oiseaux) – Il n’y a pas de preuve établie de reproduction de la Cigogne noire dans la région Rhône-Alpes, néanmoins des individus ont été signalés depuis les années 1990 dans de grands massifs forestiers parsemés d’étangs. C’est le cas de l’Isle Crémieu, du Bas Dauphiné ou des Chambarans (Deliry 2008, 2009). La détection des nids est très délicate et l’attraction du Massif pour cette espèce en fait un candidat favorable à ses premières installations dans la région, d’autant que la dynamique nationale de l’espèce est positive ces deux dernières décennies.
- Cordulie à deux taches (Epitheca bimaculata : Odonates) – À l’instar d’autres espèces de Libellules, la Cordulie à deux taches trouve dans les Chambarans une situation très méridionale. La présence de cette espèce très discrète a été détectées à plusieurs reprises lors de la découverte d’exuvies, ce qui est une observation habituelle pour cette Cordulie dont les imagos sont peu visibles2. Elle est nouvelle pour la Drôme et trouvée en 2008 sur un des étangs du secteur (Couvent 2008).
- Cordulie de Curtis (Oxygastra curtisii : Odonates) – Cette Libellule habituée aux ripisylves, voire à quelques gravières phréatiques des vallées alluviales ou des grands lacs préalpins a été signalée dès 2013 dans les Chambarans par le Conservatoire des Espaces Naturels, ce qui est synchrone avec sa découverte officielle en Isère à l’île de la Platière (Mathieu 2013).
- Goujon commun (Gobio gobio : Poissons) – Bien que réputé de très vaste répartition, note véritable Gobio gobio est confiné à l’Europe. On le trouve dans le département de la Drôme dans les grandes plaines alluviales du fleuve Rhône ainsi que dans les secteurs de collines au relief « mou » tels que les Chambarans ou le Tricastin (Deliry & Faton, en prép.). La diversité ichthyologique est avec cet exemple d’espèce relativement commune par ailleurs soulignée pour le Massif des Chambarans.
- Lamproie de Planer (Lampetra fluviatilis écotype planeri : Pétromyzontides) – Vulnérable (VU) dans le Bassin RMC, ainsi qu’en Rhône-Alpes, elle est quasi menacée (NT) en Isère. Cet écotype des eaux douces de la Lamproie fluviatile est connue en Europe et en Amérique du Nord. Elle est sur l’essentiel des bassins hydrologiques de la France continentale, mais le plus souvent menacée. Elle est rare et localisée en Rhône-Alpes (Deliry 2017). En effet en France, le Bassin du Rhône, autrefois occupé par la véritable Lamproie fluviatile (catadrome) est parmi les moins peuplés, mais reste fonctionnel, alors que dans d’autres bassins, cet écotype est éteint (Keith & al. 2020). Cet auteur cite le Massif des Chambarans parmi les localités remarquées. Dans la Drôme, l’espèce n’est connue que dans quelques rivières des Chambarans et de la Drôme des collines.
- Leucorrhine à large queue (Leucorrhinia caudalis : Odonates) – Connue ici dans un contexte très méridional pour l’Est de la France (Deliry 1994b). Cette espèce de grand intérêt patrimonial est connue de longue date (années 1980, J.M.Faton) sur quelques étangs côté Isère. Elle a été confirmée le 12 juillet 2013 (A.Movia), depuis après près de trois décennies sans mentions et signalée de plus côté Drôme, seule localité de ce département pour l’espèce (classée alors : DD 2022).
- Loche franche (Barbatula barbatula : Poissons) – Se trouve sur les têtes de bassins versants (zone à Truites) ou dans quelques lacs d’altitude modérée. Elle manque localement en France, mais c’est une espèce qui était autrefois tout à fait répandue dans le pays. C’est une espèce autochtone, ce qui mérite d’être précisé dans le domaine de l’Ichthyologie ! Elle est répandue sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes (Deliry 2017), moins nombreuse dans le Sud. Elle est réputée très nombreuse sur les cours d’eau des Chambarans.
- Murin de Brandt (Myotis brandtii : Chiroptères) – Cette espèce quasi menacée en Rhône-Alpes (NT) a été considérée disparue un temps de la région et y est de retour récent (Ariagno 2010). Elle est dans quelques forêts de montagnes ou dans les Chambarans en Isère (DD en Isère). Il s’agit d’une espèce dont on a peu de mentions qui présente des tendances forestières d’altitude et dont les gîtes sont méconnus pour l’instant. Sa présence en Chambarans relève d’une situation abyssale.
- Osmonde royale (Osmunda regalis : Ptéridophytes) – Cette grande et spectaculaire fougère est en régression et protégée en France. Elle est rare en Rhône-Alpes et ne se montre de manière significative qu’en quelques localités isolées et de manière plus significative dans des vallons humides du département de l’Ardèche ainsi que dans les vallons ou boisements du Massif des Chambarans. Elle a disparu de plusieurs localités de Rhône-Alpes car il y en avait au XVIIIe siècle dans l’Isle Crémieu, autrefois en Savoie et je me souviens d’une observation très ancienne que j’avais faite dans le Val de Fier (Haute-Savoie). Cette fougère recherche des marais et tourbières, des bois humides assez lumineux le plus souvent. Le Massif de Chambarans est un secteur important pour cette espèce protégée en Rhône-Alpes. Sa présence y a été remarquée de longue date et son suivi régulier sur le Massif (Deliry 2010). Elle a été classée quasi menacée (NT) dans la région Rhône-Alpes en 2012?.
- Pilulaire (Pilularia globulifera : Ptéridophytes) – Il s’agit avec l’Osmonde royale d’une autre espèce de Ptéridophytes protégées remarquée dans les Chambarans. On l’a repérée dès le XIXe siècle sur le Massif (Deliry 2010). Cette espèce a été classée En Danger (EN) en 2012 dans la région Rhône-Alpes.
- Triton crêté (Triturus cristatus : Amphibiens) – Si en Isère l’essentiel des populations est repérée dans l’Isle Crémieu, la station de Notre-Dame-de-l’Osier, sur les contreforts des Chambarans est de dimension exceptionnelle (Deliry 2007).

Un pôle d’attraction naturaliste, et, notamment pour les Odonates
Bien que situé loin de grandes villes, le Massif des Chambarans a régulièrement animé le déplacement de naturalistes curieux de découvertes et d’espaces préservés et je me souviens d’un week-end exceptionnel où nous étions nombreux à Roybon pour chercher les Oiseaux avec le CORA Isère. Dès les années 1990, après avoir intégré le secteur dans la liste des sites susceptibles d’entrer dans la liste Natura 2000, tant selon une entrée départementale que régionale (Deliry 1994a, 1995), j’ai rédigé en septembre un Dossier Rouge (Deliry 1994b) dans le cadre d’une collaboration avec le CEN (P.Faverot) afin de contribuer au Livret du Patrimoine Naturel correspondant qui paraîtra en juin 1995 (Faverot 1995). Une étude odonatologique (non publiée) a eu lieu de 1995 à 1997. Dès 1998, les Conservatoires, travaillent sur les sites, notamment humides, des terrains militaires. En 2000, N.Greff (Hermine) en collaboration avec le GRPLS recherchait un stagiaire pour contribuer à l’inventaire des Leucorrhinia pectoralis sur le secteur, dont le terrain sera finalement réalisé par J.Vieille (résultats inconnus)3. Le site est l’objet de sorties odonatologiques les 17 juin 2000 (raid odonatologique) et 13 juillet 2001 dans le cadre de la préparation de l’Atlas régional. Les 24 et 25 juillet 2008 se déroulent les 24 Heures Naturalistes de la Drôme, basés au Grand-Serre, coordonnés par la FRAPNA Drôme (Couvent 2008) où la dynamique Entr’Amis animée par J.M.Faton prendra part de manière significative. Les 15 et 16 juin 2013, le Groupe Sympetrum monte un camp de prospection odonatologique en collaboration avec la LPO Drôme (12 participants). Ce camp sera le premier d’une série remarquable connus sont le nom d’OdoRunAlpes (Deliry 2022). Cette démarche accompagne une collaboration du GRPLS4 avec la LPO Drôme qui réalise une étude des Odonates sur les Chambarans et qui conclura à une liste de 57 espèces (Movia 2013, Pierron & al. 2014, 2015, 2016). Un nouvel OdoRunAlpes sera réalisé du 27 au 29 mai 2023 sous l’animation de N.Catry dans le cadre du terrain associé à l’Atlas des Odonates de la Drôme qui sortira en fin d’année.
Des menaces sur le patrimoine naturel et mesures compensatoires ou d’accompagnement
Dans le contexte d’un projet de création d’un important parc éolien (10 éoliennes de prévues) en milieu forestier sur la commune de Saint-Clair-sur-Galaure, dont l’enquête publique est ouverte en 2024, un point est réalisé sur les Odonates du secteur (Faton 2024). Il rend compte de la faiblesse des données préliminaires (18 espèces signalées par le BE Biotope et col.) issues de 5 relevés considérés comme trop superficiels et de la lacune de prise en compte de connaissances publiques sur les Odonates notamment sur l’Observatoire de la Biodiversité régional (Biodiv’AuRA) et facilement disponibles auprès du Groupe Sympetrum qui dispose d’un ensemble de données important. Faton (2024) démontre à partir des données disponibles publiquement que ce sont en définitive 53 espèces d’Odonates qui sont connues et que celui-ci s’avère parmi les plus riches de France. On y découvre une espèce protégée (Leucorrhinia caudalis), onze espèces patrimoniales dont 5 strictement menacées (Coenagrion pulchellum, Epitheca bimaculata, Erythromma najas, Leucorrhinia caudalis et Sympetrum vulgatum) . Ce sont au moins 40 espèces qui se trouvent dans le secteur rapproché du projet de parc éolien. Les mesures compensatoires proposées (5 mars à destination des Amphibiens) devraient selon Faton (2024) être notoirement augmentées afin de prendre en compte le patrimoine odonatologique local par la création notamment de mares supplémentaires et prendre en compte les modalités de gestion de l’étang Joanna-Maria situé sur Montrigaud. Il convient de souligner qu’au moins une espèce patrimoniale importante a échappé aux éléments rassemblés par Faton (2024) : Oxygastra curtisii qui est une espèce protégées citée à plusieurs reprises sur les étangs et que la bibliographie disponible, en particulier l’Atlas des Odonates de la Drôme (Faton 2023) ne semble pas avoir été exploité complètement.
Des références utilisées ou disponibles
- Ariagno D. 2010 – Grands traits de l’évolution du peuplement de mammifères rhonalpins depuis 40 ans. – Bull. Soc. linn. Lyon, hors-série n°2 : 98-106. – ONLINE
- Couvent S. 2008 – Les 24h naturalistes. Synthèse. Grand Serre 2008. – FRAPNA Drôme.
- Deliry C. 1994a – Département de l’Isère. Spécial Directive Habitats. – Dossier Rouge n°10, GRPLS.
- Deliry C. 1994b – District Naturel des Chambarans. – Dossier Rouge n°13, GRPLS.
- Deliry C. 1995 – Région Rhône-Alpes. Spécial Directive Habitats. – Dossier Rouge n°15, GRPLS.
- Deliry C. 2007 – Liste des Vertébrés terrestres de l’Isère. – Doc. des Histoires Naturelles.
- Deliry C. 2008 – Repères ornithologiques pour l’année 2007 et quelques mises en profondeur. – Doc. des Histoires Naturelles.
- Deliry C. 2009 – Catalogue des Oiseaux de Rhône-Alpes et Dauphiné. – Histoires Naturelles n°6 (première édition).
- Deliry C. 2010 – Pteridophytes de la région Rhône-Alpes & Dauphiné. – Histoires Naturelles n°11, deuxième éd. d’avril 2010 (première éd., novembre 2009).
- Deliry C. 2017 – Catalogue des Poissons de Rhône-Alpes. – Histoires Naturelles n°3 (Première édition 2009). – PDF
- Deliry C. [2021] – Leucorrhinia pectoralis peut bien se déplacer sur de grandes distances. – Demoiselles et Libellules du Monde entier, 27 décembre 2021. – ONLINE
- Deliry C. 2022 – Odonates en France. – Histoires Naturelles n°65, selon la version en préparation de novembre 2024 : non publiée.
- Deliry C. & Faton J.M. (en prép.) – Quelques lignes sur les Poissons du département de la Drôme. – Histoires Naturelles n°x., coproduction Entr’amis, décembre 2020 : à publier.
- Faton J.M. 1987 – Les zones naturelles de la Drôme : Chambarans, Diois et Haut-Diois. – FRAPNA Drôme : 180 pp.
- Faton J.M. (coord.) 2023 – Libellules et demoiselles de La Drôme. Atlas des Odonates du département de la Drôme. – Groupe Sympetrum, Aouste-sur-Sye : 384 pp.
- Faton J.M. 2024 – Audition enquête publique sur le projet de 10 éoliennes dans les Chambarans. – Document adressé au président de la commission d’enquête, 3 novembre 2024.
- Faton J.M. & Leprince J.H. (coord. naturalistes ZNIEFF Drôme) 2005 – Département de la Drôme. Corrections poroposées sur le ZNIEFF de type I. – Ed. non validée de 2004, janvier 2005, Réserve des Ramières, CPIE, CORA et FRAPNA.
- Faton J.M. & Viéron J.P. 1998 – Etude des écrevisses dans les zones éligibles à la directive « Habitats » dans la Drôme. – FRAPNA Drôme.
- Faverot P. 1995 – Le plateau de Chambaran, de glaise et de galets. – Guide du Patrimoine Naturel de la région R.Alpes n°8, avec la participation du GRPLS.
- Keith P. & al. (coord.) 2020 – Les Poissons d’eau douce de France. Deuxième édition. – MNHN, Biotope : 704 pp.
- Mathieu M. 2013 – Présence d’Oxygastra curtisii (Dale, 1834) confirmée en Isère. – Sympetrum, 16 : 31-32.
- Movia A. 2013 – Inventaire odonatologique du camp militaire de Chambaran. – LPO Drôme, LPO Isère : 37 pp.
- Pierron V., Paris-Sidibe P. & Deliry C. 2014 – Le Camp de Chambaran. Recherche d’odonates remarquables. 2014. – Groupe Sympetrum, CEN-RA : 25 pp.
- Pierron V. & Paris-Sidide P. 2015 – Le camp de Chambaran. Recherche d’odonates remarquables et suivi de la mare des Lilas. 2015. – CEN-RA : 21 pp.
- Pierron V., Paris-Sidide P., Biron N. & Juton M. 2016 – Le camp de Chambaran. Suivi des odonates. 2016. – CEN-RA : 17 pp.
- ZNIEFF 820030032 (Drôme : Grand-Serre (Le), Hauterives, Lens-Lestang • Isère : Lentiol, Montfalcon, Roybon, Saint-Clair-sur-Galaure, Thodure, Viriville) 1925 ha (353-573 m) – Quelques espèces remarquées : Ptéridophytes (Pilularia globulifera, Polystichum setiferum), Plantes à fleur (Cirsium palustre, Ludwidgia palustris, Molinia caerulea, Nymphaea alba, Nymphoides peltata, Pedicularis sylvatica, Scutellaria minor, Utricularia australis), Crustacés (Austrapotamobius pallipes), Odonates (Coenagrion pulchellum, Epitheca bimaculata, Lestes barbarus, Leucorrhinia caudalis, Oxygastra curtisii, Somatochlora metallica), Amphibiens (Pelophylax lessonae, Rana temporaria, Triturus cristatus), Oiseaux (Acrocephalus arundinaceus, Ardea purpurea, Ciconia nigra, Circus pygargus, Dryocopus martius, Emberiza cia, Jynx torquilla, Lanius excubitor, Merops apiaster, Rallus aquaticus), Chiroptères (Myotis brandtii, Myotis blythii, Rhinolophus hipposideros, Tadarida teniotis), autres Mammifères (Castor fiber, Micromys minutus). – Natura 2000 : FR4505837 : Camp de Chambaran (limites du camp militaire) 1386 ha (co-gestion CEN Isère). – Nota 2023 : Dendrocopos medius (nouveau au Camp de Chambaran dès 2023, c’est une espèce en expansion depuis un peu plus de 10 ans en Isère…). ↩︎
- L.Trébucq (LPO Isère) annonce notamment un contact avec Epitheca bimaculata le 6 juin 2013. ↩︎
- L’espèce sera finalement revue en 2023 alors qu’il n’y avait pas eu de mention sur le Massif depuis les années 1980. Pour l’instant aucun éléments, sinon écologiques, ne sont en faveur de la présence d’une population locale et nous pourrions tout à fait être dans le cas d’observations de mâles erratiques loin de tout lieu de reproduction (com. pers.) (voir Deliry [2021]). ↩︎
- Une bourse d’étude de 1000 euros a alors été ouverte par le GRPLS afin de financer les déplacements de ses membres sur le terrain (CA de mars 2013). ↩︎